-
Par Darkangel046 le 4 Mars 2014 à 16:29
Titre : Geisha (Titre original : Memoirs of Geisha)
Auteur : Arthur Golden
Genre : Historique/Aventure
Collection : Le Livre de Poche
Résumé ;
À neuf ans, dans le Japon d'avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto.
Dotée d'extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs.
Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d'une rivale. Elle rencontrera finalement l'amour...Écrit sous la forme de mémoires, ce récit a la véracité d'un exceptionnel document et le souffle d'un grand roman. Il nous entraîne au cœur d'un univers exotique où se mêlent érotisme et perversité, cruauté et raffinement, séduction et mystère.
Mon avis ;
Étant une grande fan du Japon et de son histoire, j'ai une grande passion pour les geishas. Les préjugés font que beaucoup de personnes confondent les geishas avec des prostituées (l'acte sexuel n'était pas obligatoire), avant tout c'est une artiste, c'est d'ailleurs la signification de Geisha. Geisha ou Geiko signifie "quelqu'un qui pratique ou vit par le gei (l'art)"
Le fait d'avoir tous ces détails de la vie de Sayuri est très touchant, l’apprentissage est bien détaillé, les cours de danse, de Shamisen, de Tsutsumi, la cérémonie du thé etc... Aussi les détails du maquillage de la coiffure et des tenues m'ont beaucoup plu. Le repose-nuque dont elles se servent pour ne pas abîmer la coiffure m'a paru bien cruel. La coiffure, le maquillage ainsi que les kimonos varient en fonction de l’expérience de la geisha.
Mais pour leur cultiver leur beauté elle ne peuvent opérer seules, en effet elles vont chez le coiffeur toute les semaines et un habilleur vient tout les jours pour leur mettre le kimono. Une fois que l'apprentie geisha (Maiko) est adoptée par une grande sœur (one-san) celle-ci lui prodigue de précieux conseils. La Maiko se doit de lui verser une partie de ses revenus, la réputation de la grande sœur est en jeu.
Il y a aussi les sujets abordés plus sombres tel que le coût que la geisha doit rembourser à son okiya, la vente de son dépucelage, le fait qu'elles veuillent un "danna" pour subvenir à leurs besoins sans oublier la guerre.
Les sentiments cachés qu'éprouve Sayuri pour le président m'on fait espérer tout au long du livre qu'ils finiraient ensemble, finalement nous n'avons le dénouement qu'à la fin.
Et finalement le personnage d'Hatsumomo me manqua, faut croire que j'aimais bien la détester.
Bref un livre avec lequel on apprend énormément sur la vie des geishas.
La douleur est une chose étrange. Nous ne pouvons rien contre elle. Pour moi, elle évoque une fenêtre qui s'ouvre à son gré. La pièce se refroidit, on ne peut que frissonner. Mais la fenêtre s'ouvre un peu moins chaque fois. Et un jour, la douleur s'est envolée.
Je suis sure d'une chose, c'est que chacun des pas que j'ai fait, du jour où je vous ai rencontré sur ce pont, n'avait d'autre but que de me rapprocher de vous.
On ne devient pas geisha pour s’épanouir ou se réaliser. Si on fait ce métier avant tout, c’est parce qu’on n’a pas le choix.
Être Geisha, c’est être appréciée comme une œuvre d’art vivante.
On ne parle bien de la souffrance seulement quand on l'a dépassée.
Un coup de coeur !
Ce livre a connu une adaptation cinématographique Mémoires d'une geisha, sorti en 2006. Film que j'avais adoré
J'en ai profité pour me faire ce marque page ;
Cerisier en fleur d'un coté et Geisha de l'autre.
11 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique